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SHAA

Notre approche s’articule autour de quatre dimensions:
- la reconnaissance des liens écologiques de chaque site, notamment à travers la géographie et la biodiversité mais aussi les attachements au territoire (dépendances et ressources), dont le projet sera l’héritier et l’amplificateur
- la prise en compte des pratiques habitantes, des usages et occupations particulières de l’espace qui forment un patrimoine en tant que tel, et constituent des ressources locales pour le changement
- l’attention au sol, que nous considérons à la fois comme le substrat de l’histoire locale (structure foncière, aménagements, usages et fonctions) et le fil de l’histoire à venir (renouvellement du statut des sols, attentionaux profondeurs de sol et les qualités biogéochimiques et physiques qui le constituent).
- le renouvellement des relations entre les habitants humains et les entités environnementales avec lesquelles ils interagissent et cohabitent: animaux, plantes, roches, etc.

Chaque projet intervient dans un contexte stratégique particulier, en présence d’acteurs multiples, d’opportunités, de savoirs faire locaux, de contraintes et d’aléas. Nous nous efforçons pour cette raison de toujours penser la finalité en regard des modalités de mise en œuvre. La durabilité des choix réalisés dépend dans une grande mesure de leur acceptation par les habitants, les collectivités, les usagers et les acteurs économiques. Chaque projet doit correspondre à «une manière de faire» originale, particulière au lieu et partagée entre toutes les personnes qui le portent.

Cette démarche se traduit également par la volonté de regrouper au sein de SHAA des collaborateurs venant d’horizons disciplinaires variés, autour de ses deux fondateurs: Alexandra Arènes, architecte urbaniste et docteur en architecture (Universitré de Manchester), Soheil Hajmirbaba, architecte urbaniste (HMONP, ENSA Nantes)
Nos projets sont fabriqués à partir d'enquêtes, de rencontres, de bricolage et d'assemblage. Ils s'adaptent et s'inspirent à ce que l'on pourrait nommer le génie du milieu. Nous considérons shaā comme une structure légère, un port d'attache, au croisement des être et des savoir-faires concernés par l’aménagement ou le désamenagement de l’espace. Cet espace entre les choses que Lussault nomme le lieu du politique.